Dans l’univers impitoyable de la Formule 1, où chaque milliseconde compte, Pierre Gasly a lancé un débat crucial sur l’équité du système de points de pénalité. Le pilote AlphaTauri estime que le dispositif actuel est trop répressif, sanctionnant parfois sévèrement des infractions mineures qui ne représentent pas un danger immédiat sur la piste.
Introduit en 2014, le système de points de pénalité avait pour objectif de dissuader les comportements dangereux en accumulant des points pour chaque infraction. Mais aujourd’hui, son application est remise en question :
12 points en un an = suspension d’une course
Sanctions perçues comme disproportionnées pour des erreurs sans conséquence grave
Incohérences dans l’attribution des pénalités selon les circonstances
Gasly n’est pas le seul à s’insurger contre ce système. Plusieurs pilotes et experts estiment qu’une réforme est nécessaire pour plus de justice sportive.
La situation de Max Verstappen illustre parfaitement les limites du système actuel. Après un incident controversé lors du Grand Prix d’Espagne, le champion du monde a atteint 11 points de pénalité.
Un point de plus = suspension pour le GP de Grande-Bretagne
Deux points seront retirés après le GP d’Autriche, lui offrant une bouffée d’oxygène
Un risque réel si une nouvelle pénalité survient
Cette situation relance le débat : faut-il réviser le seuil de suspension ou réévaluer la gravité des infractions ?
Face aux critiques croissantes, la FIA pourrait être contrainte de revoir son système. Plusieurs pistes sont envisageables :
✅ Réduire le nombre de points avant suspension (ex : 10 au lieu de 12)
✅ Distinguer les infractions mineures des fautes graves
✅ Introduire un système de « pénalités progressives » en fonction du danger réel
Gasly espère que son plaidoyer fera bouger les lignes avant qu’un pilote ne soit injustement écarté d’une course.
Alors que la F1 cherche à équilibrer sécurité et spectacle, le système de points de pénalité doit évoluer pour éviter des sanctions disproportionnées. La situation de Verstappen et les critiques de Gasly pourraient accélérer les changements en 2024.