Pierre Gasly accuse Yuki Tsunoda pour leur collision à Monaco

Des points et une course spéciale en mémoire d'un ami

Pierre Gasly n’a pas mâché ses mots après l’accident qui l’a contraint à abandonner le Grand Prix de Monaco. Le pilote Alpine accuse son ancien coéquipier en Formule 1, Yuki Tsunoda (RB), d’avoir provoqué la collision en changeant de trajectoire sous freinage.

Les deux pilotes, alors en 17ème et 18ème positions après des arrêts au stand précoces dès le premier tour, se sont percutés violemment dans la chicane. Alors que la retransmission télévisée laissait entendre un message radio inquiétant (« no brakes ») de Gasly, le Français a tenu à clarifier la situation.

Pierre Gasly accuse Yuki Tsunoda pour leur collision à Monaco

Gasly explique sa version des faits

« J’avais bien les freins », a insisté Gasly. « Yuki a fait une erreur avant le tunnel, ce qui m’a permis de me rapprocher de lui. Chaque tour, il freinait sur la droite de la ligne de course. Ce tour-là, j’étais très proche, alors j’ai décidé de rester à gauche. Il a commencé à freiner à gauche, je me suis engagé à droite, et là il est revenu sur la ligne de course. J’étais déjà engagé et je freinais plus tard que lui, je n’avais nulle part où aller. »

Pour le pilote français, le problème vient du changement répété de trajectoire de Tsunoda sous freinage. « À Monaco, il faut tenir sa ligne. Il n’y a déjà pas assez de place pour deux voitures côte à côte. On peut défendre sa position, mais on ne peut pas fermer la porte à droite puis à gauche. C’est un circuit déjà suffisamment difficile comme ça », a-t-il expliqué.

Un différend qui remonte à loin ?

Cet incident ravive les tensions entre les deux anciens coéquipiers chez AlphaTauri. Gasly, visiblement frustré, a laissé entendre que Tsunoda n’aurait pas dû adopter une conduite aussi agressive alors qu’ils se battaient pour des positions sans enjeu majeur.

Alors que la FIA pourrait examiner l’incident, cet accrochage soulève à nouveau la question des règles de défense en piste, particulièrement délicates sur un circuit aussi étroit que Monaco. Pour Gasly, une chose est claire : son abandon aurait pu être évité.

Pierre Gasly